Charmed

Sabrina l'Apprentie Sorcière

Où est le Salem qui parle et qu'on aimait tous ? Mon alter égo qui passe sa vie à critiquer les gens et à manger ? Blague à part (même si, tu nous manques Salem qui parle), l'univers n'est plus du tout le même que nous avons connu plus jeunes. Bien plus sombre et sérieux, on est loin de la petite Sabrina d'antan. Chloé n'a pas vraiment accroché, elle trouve cette série plutôt lente et assez niaise. Le jeu des acteurs n'est pas des meilleurs et le côté teen ne sort pas du tout de l'ordinaire. Ce n'est pas un problème de reboot contrairement à Charmed mais plutôt un problème d'univers auquel elle peine à s'accrocher. Contrairement à moi qui pour le coup a apprécié ce premier épisode. Là où Charmed ne s'est clairement pas foulé avec un copier/collé, Sabrina 2.0 nous offre un univers nouveau, plus sombre et avec des personnages inconnus et des concepts innovants. J'aime ce côté horrifique enfantin, un peu kitsch comme dans un Tim Burton. Nous avons, évidemment, du féminisme de la part des personnages, mais rien de trop poussé, contrairement à Charmed 2.0. J'ai envie de voir la suite et j'espère ne pas déchanter.

Deux séries de notre adolescence, deux reboots. Charmed n'a pas la même renommée que Sabrina, mais on affectionne l'une comme l'autre, et c'est sur ça que jouent les producteurs. Vous l'aurez compris, Charmed est une horrible catastrophe, il n'aurait pas pu faire pire scénaristiquement parlant. Visuellement aussi d'ailleurs. Du côté de Sabrina, il reste un espoir. Ce n'est pas un copier coller de ce qui se fait en ce moment dans Riverdale par exemple. Les créateurs ont eu la bonne idée d'innover l'histoire originale pour la rendre plus sombre et intéresser les spéctateurs en leur faisant se demander ce qu'il se passera par la suite pour notre sorcière adolescente. Avez vous vu ces deux reboots ? Qu'en pensez vous ? 

Bisous d'hiver,

Lost

Quelque chiffres sont nécessaires pour remettre dans le contexte le pilote de Lost. C'est un travail titanesque pour l'époque, avec quelques chiffres évocateurs de l'ampleur du travail. Le pilote de Lost est composé de deux parties, qui au total durent deux heures. La première partie a rassemblé plus de 18,65 millions de téléspectateurs, et 16,33 millions pour la deuxième partie la semaine suivante. Le tournage du pilote a duré 1 mois a lui seul avec un budget de 10 millions de dollars, ce qui fait de ce premier épisode l'un des plus chers de toute l'histoire des pilotes de séries.  Les effets spéciaux utilisés pour le crash de l'avion, les explosions un peu partout, donnent l'impression d'être au cinéma. La première scène s'ouvre sur l'oeil de Jack, travelling arrière: il blessé au sol dans la jungle, le tout avec une musique mystérieuse. Il se relève et court dans la jungle sans que l'on sache pourquoi. La machine est lancé, plus qu'à se laisser embarquer. Au bout d'une demie-heure, un premier flashback nous ramène dans l'avion avant le crash, puis un deuxième. Ça aussi, c'est l'identité de Lost. Ce pilote est un chef d'oeuvre à lui tout seul et promet d'emblée de l'action, et surtout du mystère. 

Breaking Bad

Desperate Housewives

New Girl

Vous pouvez ne pas être d'accords avec nous. Vous pouvez avoir d'autres pilotes favoris. Mais nous avons essayé de vous faire comprendre le pourquoi du comment ces épisodes nous ont par la suite fait rester jusqu'au dernier. Alors du coup, c'est quoi pour vous le meilleur pilote ? 

Bisous d'automne, 

Nous avions déjà joué le jeu l'année précédente, nous recommençons avec nos pronostics (qui tiennent plus d'envies, avouons-le) sur les récompenses des Emmy's 2018. On espère que quelques unes de nos séries adorées recevront un petit quelque chose !



Bien sûr que nous n'avons pas tout regardé (trop occupées à  regarder Supernatural ahem), même si on s'en sort pas trop mal niveau visionnage en fin de compte. Ces pronostics sont plutôt des envies de voir nos séries adorées gagner. Rendez-vous le 17 Septembre pour les résultats !

Bisous écoliers,

Karel & Chloé

Chloé &  Karel 

Il y a d'abord eu ces personnages masculins qui ont bousculés notre jeunesse. Ceux que l'on considérera toujours comme nos premiers amours télévisuels. Et puis, nous nous sommes dit qu'il n'était pas juste de ne pas également consacrer un article à ces personnages féminins qui ont su nous émoustiller tout autant. 

Alyssa Milano dans Charmed

Alyssa est notre inspiration pour cet article. Certes mignonne dans Madame Est Servie, c'est son personnage de Phoebe Halliwell qui nous vend le plus de rêve. Elle est badass, fait des arts martiaux et accumule des pouvoirs spectaculaires. Son regard et son sourire espiègles ont su faire chavirer nos cœurs d'enfants fébriles et continuent encore aujourd'hui. 

Leighton Meester dans Gossip Girl

Découverte à l'époque dans la série Veronica Mars où elle jouait le rôle de Carrie Bishop, ce n'est qu'en revêtant les tenues de Blair Waldorf qu'elle est devenue bien plus merveilleuse. Personne n'aurait pu aussi bien jouer ce personnage. Iconic, il n'y a pas d'autre mot pour la décrire. Pleine d'ambition, prête à tout pour atteindre ses objectifs, fragile et pourtant dotée d'une force surhumaine. Leighton me manque sur le petit écran et j'ai vraiment hâte de la retrouver un jour.

Rachel Bilson dans The O.C.

Ce petit bout de femme a toujours eu cet effet ravageur sur moi. Il y a un je ne sais quoi chez elle qui la rend fascinante et pourtant tout à fait ordinaire. J'ai longtemps cru que le couple que formaient Seth et Summer dans The O.C. était la raison de cet amour pour Rachel. Et puis, avec le temps et en re regardant la série, je me suis rendue compte qu'elle n'avait pas besoin d'un homme pour me faire cet effet. Ces personnages sont drôles, parfois sans le vouloir et elle joue réellement bien ce côté idiote mignon. Entre Summer et Zoë dans Hart Of Dixie, je ne me lasse jamais de ses rôles.

Jemima Kirke dans Girls

Amanda Seyfried dans Veronica Mars

Amanda Seyfried ou de son nom complet Amanda Seyfried et ses grands yeux de biche, me font m'extasier à chaque fois que je la regarde. Je l'ai découverte dans Veronica Mars et ensuite vu quelques films avec elle, pas tous fameux... Ses choix de carrière laissent un peu à a désirer, oui, et pourtant à chaque fois je me laisse happer par son visage emplit d'innocence. Il suffit qu'elle batte des cils et mon coeur fond, je me laisse me noyer dans son regard. Lorsqu'elle est invitée sur les plateaux télé, elle est drôle et n'a pas peur du ridicule, un peu drôle malgré elle... C'est appréciable de voir une personnalité sortir des sentiers battus, surtout en cette ère où règne une certaine famille commençant par K. 

Et voilà celles qui font, encore aujourd'hui, battre nos cœurs. Vous remarquerez qu'on a un petit penchant pour les filles qui ne se laissent pas marcher dessus. Karel pour les blondes et Chloé pour les brunes aussi. 

Bisous orageux, 

The Handmaid's Tale était la série de l'année 2017, mise au rang de chef d'oeuvre et récompensée à de multiples reprises. L'épisode final de la seconde saison a été diffusé le 12 Juillet, alors qu'en est-il ? Est-elle toujours à la hauteur ? 

Cette saison 2 est toujours aussi difficile à regarder, comme la précédente. Le roman de Margaret Atwood La servante écarlate n'allait pas plus loin que la première saison, néanmoins la série a continué sur la même lancée, autour de June, d'autres personnages plus effacés, avec des flashbacks et avec un cadre oppressant. Gilead et June sont toujours au premier plan, mais quelques épisodes concentrés sur d'autres personnages viennent nous faire découvrir la vie dans les colonies et au Canada.

La qualité est toujours au rendez-vous : la narration reste fluide, certaines scènes sont d'une puissance affolante, les personnages sont plus nuancés et complexes. The Handmaid's Tale ne dévie pas de son message, elle montre les femmes sous toutes les coutures et reste le porte-parole de défense des droits des femmes.

Si la procréation est le maître mot de cette série, la maternité est à l'honneur dans cette saison 2. June réussit toujours à tenir psychologiquement grâce à sa fille, l'instinct maternel est ce qui donne le pouvoir et rend dans le même temps les femmes dociles, les Servantes en sont l'incarnation. La saison nous montre l'implication des Épouses avec leur préparation au rôle de mère et ce lien qu'elles doivent créer avec un bébé qui n'est pas le leur. Le personnage de Séréna prend une dimension considérable, avec toutes les émotions possibles, aussi bien dans la noirceur et la cruauté que dans la douceur et la compassion. Elle est empêtrée dans ses choix et la voir batailler avec sa morale donne une nouvelle profondeur à la série, autre que June.


Mise à part Séréna, quelques seconds rôles captivants intègrent l'histoire, sans qu'on leur accorde malheureusement grande importance, et c'est un des seuls points négatifs de cette saison. Nous découvrons une autre catégorie de femmes, les Éconofemmes, dont le statut est plus élevé que les Servantes et les Marthas, elles sont plus "indépendantes" si on peut dire. Nous allons aussi à la rencontre des femmes dans les Colonies, condamnés aux travaux forcés et aperçues dans la première saison. Une scène en dehors de Gilead ou de June vient pointer le bout de son nez de temps en temps, et j'aurai par exemple adoré en apprendre d'avantage sur Emily dont l'intrigue n'est pas assez exploitée à mon goût.

Les épisodes conservent leur lenteur et les plans esthétiques restent à couper le souffle. Les tons froids créent une atmosphère aseptisée, propre à The Handmaid's Tale, angoissant et anxiogène au possible. Avec des scènes d'une violence psychologique inouïe, le motif du gouvernement de Gilead concernant la natalité n'est plus aussi sûr... Est-ce bien pour les enfants ou le patriarcat et le machisme ont-ils pris une autre tournure effroyable ? Les questions de la foi et de la religion restent omniprésentes à travers les personnages mais aussi sur l'opinion que peuvent avoir les individus à l'extérieur des Etats-Unis. Un écho douloureux qui nous rappelle les scandales d'aujourd'hui, surtout sur le continent américain...


Cette saison deux reste nécessaire, pour les femmes, pour les droits de l'Homme, pour la foi en l'humain, pour nous faire ouvrir les yeux et nous obliger à regarder ce qui se passe ailleurs, pour continuer à se battre, à répandre l'espoir et l'amour.

Nolite te bastardes carborundorum, toujours.

Karel

Après plusieurs semaines de vide intersidéral des séries dans ma vie, j'ai enfin fini par en commencer une nouvelle ! American Crime Story m'intriguait depuis bien longtemps maintenant et la saison une étant sur netflix je n'avais plus de raison d'attendre. Au lieu de vous faire un article sur la série dans son intégralité, j'ai préféré le découper en deux parties correspondant aux deux saisons déjà sorties. 

The People v. O.J Simpson

Les séries ou les documentaires basées sur des crimes et des procès sont clairement mon pêché mignon. L'histoire d'O.J est d'autant plus intéressante pour tout ce qui en a découlé ensuite. L'ampleur médiatique allant jusqu'à couper la finale du superbowl de l'époque pour diffuser en direct les images à l'intérieur du tribunal. La question raciale, le comportement de la police.. toutes ces choses qui ne sont pas sans rappeler le mouvement Black Lives Matter d'aujourd'hui. Et puis la série aborde également le sujet des violences conjugales, du temps de réaction de cette même police face à de telles situations. Ce qui n'a pas tellement évolué non plus soit disant passant. Il suffit d'avoir déjà entendu parler d'O.J pour connaître la finalité de ce procès et donc de cette saison. Ce qui était d'ailleurs mon cas. Mais je me suis rendue compte que ce n'est finalement pas le plus important. J'ai vraiment adoré découvrir chaque détails de cette affaire, me prendre au jeu comme si c'était à nouveau en direct grâce aux acteurs fantastiques représentant chaque personnage. Des personnages que l'on suit à travers les épisodes, que ce soit à la défense ou dans le bureau du procureur. Des gens qui ont eu un rôle clef dans cette tempête médiatique et qui ont su garder la tête froide afin de défendre leurs clients le mieux possible. Je pourrai à présent débattre des heures sur toute cette histoire. D'ailleurs, votre avis m'intéresse. Il l'a fait ou pas d'après vous ?

The Assassination of Gianni Versace

Avant même de la commencer, j'ai lu que cette saison était beaucoup moins bonne que la première. Et j'aurai pu la sauter étant donné qu'elle n'est pas liée directement à la première. Mais pour vous faire cet article, je me devais d'y jeter un coup d’œil. J'étais également curieuse de découvrir l'histoire autour de la mort du grand Versace. Je connais la marque, Donatella (qui peut passer à côté sérieusement ?) mais j'ignorais tout de ce créateur. Là où je pensais tout apprendre de sa vie, j'ai vite réalisé que la série n'était pas centrée sur lui. Et en fait, quand on relit le nom de cette saison ça semble logique. C'est un tueur en série qui a sauvagement tué Gianni sur les marches devant sa maison. Et c'est son histoire qu'on suit au travers des épisodes. Son caractère, ses excès de violence, ses troubles de la personnalité. Andrew Cunanan était un homme complexes, bourré de mystères et qui emportera dans sa tombe les raisons qui l'ont poussé à de tels actes de barbarie. Si j'ai d'abord été déçue de ne pas en découvrir plus sur le créateur de la marque Versace, je me suis vite rendue compte que l'histoire du tueur me passionnait bien plus finalement. C'est exactement le genre de personnage qui me fascine. D'autant plus quand il est joué par un Darren Criss aussi fabuleux. 

Vous l'aurez compris, je vous recommande vraiment cette série. Mais ce dont j'ai le plus hâte est la saison 3. Basée sur l'ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans, je ne peux qu'attendre ça avec impatience. Karel et moi sommes allées dans cette ville avec notre lycée. Un des plus beaux voyages de notre vie. Nous y avons découvert des ruines de cet événement qui paraissaient encore trop fraîches. Cette saison aura donc une place toute particulière à mes yeux. Je l'attends bien sûr avec beaucoup d'appréhension puisque je connais l'histoire et ne souhaite pas la voir déformer. Mais vu le travail de Ryan Murphy et de son équipe sur les deux premières histoires, je ne me fais pas réellement d'inquiétudes. Il n'y a plus qu'à attendre 2019 (si tout va bien puisque l'écriture du scénario vient tout juste d'être remise à zéro) !! 

Le prince de Bel Air

Will quitte son milieu modeste de Philadelphie pour vivre avec son oncle et sa famille en Californie. Le conflit des classes commence alors dans la joie et surtout avec beaucoup d'humour.

Une Nounou d'Enfer

Fran Fine est une représentante en cosmétique qui se retrouve du jour au lendemain la nounou des enfants d'un riche célibataire de New York. 

Sabrina l'Apprentie Sorcière

Le jour de ses 16ans, Sabrina découvre qu'elle vient d'une famille de sorciers. C'est grâce à ses tantes, chez elle vit, qu'elle apprendra comment faire fonctionner sa magie.

Degrassi

Le quotidien et les déboires de lycéens canadiens.

Malcolm

Ryan Murphy est un scénariste, producteur, réalisateur, un showrunner incontournable de la série télévisée, avec des succès mondiaux comme Nip/Tuck, Glee, American Horror Story... Rien que ça. Aujourd'hui, je vais faire un petit tour d'horizon de ses oeuvres les plus connues. 

Tout d'abord, Ryan Murphy était un journaliste de la "popculture", un mot édulcoré pour parler de scandales ou autres affaires bling bling. En parallèle, Ryan écrivait des scénarios.  Sa première série marquant son époque a été Nip/Tuck. Avec des personnages principaux chirurgiens esthétiques, le réalisateur a repoussé les limites du trash comme cela n'avait jamais été fait auparavant, en traitant de beaucoup de sujets comme la transexualité, la zoophilie, la scientologie, en montrant les scènes d'opérations bien crues et en étalant ce règne de la beauté. Le problème est que Ryan n'a pas su arrêter Nip/Tuck avant que celle-ci ne bascule dans l'incohérence et le too much, sans lumière au bout du tunnel. 

Le succès suivant de Ryan Murphy, c'est Glee. Quasiment aux antipodes de la déchéance de Nip/tuck, le scénariste décide d'envoyer de bons sentiments, de donner la parole aux "minorités" et donner de l'espoir. Elle a su embrigader toute une génération et elle aussi a développé des thématiques LGBT, une identification possible et nécéssaire pour les adolescents, le tout sur une ambiance légère de comédie musicale. Cette série a su être un porte-parole, une référence pour des milliers d'adolescents, fortement ancrée dans notre époque, ne faisant pas non plus dans la subtilité niveau drama et le bon sentiment dégoulinant. Mais n'est-ce pas là une force ? Grâce à Glee, beaucoup de personnages LGBT ont fleuri dans d'autres séries, normalisant les minorités. 

En 2011 est diffusé la série d'anthologie horrifique American Horror Story, avec des univers différents pour chaque saison mais gardant les mêmes acteurs. Le réalisateur plonge encore une fois brillamment dans l'outrance, allant plus loin dans le malaise et le glauque. Les qualités des saisons ne sont pas égales, peut-être parce que Ryan Murphy travaille sur trop de projets en même temps et est, par conséquent, dispersé. Le réalisateur aborde les thèmes sociétaux de manière dérangeante, grinçante. Cette série n'est pas à mettre entre toutes les mains.

Karel