Dernièrement j'ai fini quelques séries qui méritent qu'on s'y attarde, parce que même si ce ne sont pas des chefs d'oeuvres populaires à la GOT, elles sont quand même au-dessus de la moyenne et valent le coup d'oeil.
Atlanta
Deux cousins se tournent vers la scène rap d'Atlanta. Mais leurs points de vue opposés sur la différence entre art et commerce, le succès et les races ne vont pas leur faciliter la tâche.
Une comédie dramatique écrite, produite et interprétée par Donald Glover aka Childish Gambino, dont le talent suinte par tous les pores de sa peau. J'ai terminé la saison 1 et elle ne ressemble à aucune série qui se fait en ce moment. Elle a son propre caractère, sa marque à elle, reconnaissable à chaque épisode. Earn (Donald Glover donc) est au chômage, dans un mariage un peu foireux, papa d'une petite fille, et le jour où son cousin rappeur Paper Boi perce avec un titre, Earn devient son agent. On voit la misère d'Atlanta, la débrouille, l'égarement des personnages, la société est dépeinte de manière sarcastique, n'hésitant pas à se moquer des gens un peu paumés. Tout ça en ayant une impression mélancolique, presque poétique sans jamais trop en faire. C'est beau et amer.
Altered Carbon
Dans le futur, la conscience humaine est numérisée et peut se télécharger dans n'importe quel corps. Une nuit, l'homme le plus riche de la planète se fait assassiner. Pour élucider sa propre mort, il fait revenir un ancien soldat à qui il propose en échange de vivre à nouveau...
Elle faisait partie de mes attentes. Si jusqu'à la moitié de la saison j'étais très emballée, arrivée en bout de saison, mon avis est mitigé. La série est au-dessus de la moyenne, avec le budget adéquat que promet un tel univers et une telle intrigue. Les décors à la Blade Runner m'ont envoyé des étoiles dans les yeux, de même pour les combats. C'est une série futuriste et il faut bien suivre pour comprendre qui est qui et dans quel corps. C'est clairement l'esprit qui contrôle tout et la série amène bien la réflexion quant à l'utilisation des technologies poussées à leur paroxysme. Outre ça, tout est manichéen, et au dernier quart de la série elle perd un peu de son charme par une facilité de scénario sans pousser plus loin les questions qui devraient être posées pour rendre Altered Carbon plus intelligente. C'est une bonne série, mais elle aurait pu être tellement plus. Evidemment que je regarderai la suite si il y en a une.
Waco
En février 1993, l'ATF (Bureau fédéral des alcools, tabacs, armes à feu et explosifs) livre une première attaque contre la petite communauté de Waco, au Texas, qui s'est procurée illégalement tout un arsenal d'armes. Menés par leur leader David Koresh, ils se retranchent dans leur propriété.
Une mini-série que j'attendais, où Michael Shannon, que j'adore, joue le rôle d'un négociateur du FBI. Le siège de Waco est un des évènements les plus catastrophiques des Etats-Unis et les moyens utilisés pour la reconstruction de cette tragédie m'intriguaient grandement vu que j'aime particulièrement les biopic, en film ou en série. Waco comporte seulement 6 épisodes d'une quarantaine de minutes. La réalisation est parfaite avec d'excellents acteurs, notamment Taylor Kitsch en David Koresh, leader de la secte. C'est très intéressant de suivre cette histoire qu'on la connaisse ou non, de voir les erreurs faites des deux côtés, de prendre parti pour l'un et pour l'autre. Waco m'a permis de ne pas juger trop vite les fautes de la police et l'aspect "illuminé" de la secte, tous ces gens étaient humains et demandaient juste à faire du mieux qu'ils pouvaient. Bref, 6 épisodes qui font très bien le job et qui méritent d'être mentionnés.
J'espère vous avoir donné envie, ou du moins intrigué. Quelque fois, c'est bien de suivre des séries sans prétention, juste pour savoir de quoi il en retourne et de tomber sur de bonnes surprises.
Bisous bourgeonnants,
J'espère vous avoir donné envie, ou du moins intrigué. Quelque fois, c'est bien de suivre des séries sans prétention, juste pour savoir de quoi il en retourne et de tomber sur de bonnes surprises.
Bisous bourgeonnants,
Karel
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