Les séries HBO ont toujours été empruntes d'un parfum sulfureux, et Sex and the City ne déroge pas à la règle, montrant enfin les moeurs sexuels des femmes au grand jour.
L'effrontée Girls de Lena Dunham a affadi et presque ringardisé son aînée en évitant les dépenses superficielles de Carrie en chaussures ou les brunchs à 4 à se plaindre d'un énième homme au comportement de goujat. Girls a peut-être su aller plus loin et pourtant, elle n'a pas la même saveur, surtout sur les dernières saisons vraiment décevantes.
La série passait tard le soir sur M6, et je bravais l'interdit pour me poser devant la télé en douce et me sentir adulte en écoutant Carrie, Charlotte, Miranda et Samantha, et rire de leurs répliques, bien qu'à l'époque jeune et innocente, je ne comprenais pas tout.
Sex and the City est trop souvent réduite à ses personnages girly superficielles, habillées en Prada et chaussées de Manolo Blahnik déambulant dans New-York pour aller dîner dans le dernier resto chic à la mode. Seulement les thèmes abordés concernent autant les femmes que les hommes, parlent évidemment de l'amitié, des relations amoureuses, de l'engagement, de la difficulté à s'adapter et à se remettre en question. Ces copines de toujours évoluent dans leurs vies, essayent d'avancer comme nous, et au fil des saisons discutent d'enfants, d'adoption, de divorce, de maladies et j'en passe. Des thèmes universels dont nous discutons tous avec notre entourage.
Mr Big apparait dès le premier épisode et fait naitre des papillons dans le ventre de Carrie, son grand amour, et ce pendant 6 saisons (et deux films mais on s'en fiche). Mr Big est plus un concept qu'un personnage en lui-même, un homme que chaque femmes rêve de trouver, un prince charmant, l'amour avec un grand A et bien sûr toutes les prises de tête qui vont avec.
Le créateur de la série, Darren Star, a propulsé 4 héroïnes au caractères bien différents pour que le spectateur puisse s'identifier sans soucis. Des femmes audacieuses, ambitieuses, aventurières, libérées et indépendantes avec des préoccupations probablement futiles parfois, mais qui nous touchent toutes et tous.
Mais Sex and the City c'est avant tout l'amitié. Quand ton coeur a mal, rien ne vaut l'épaule d'une amie pour pleurer avec un bon verre de vin en valeur ajoutée. Il m'arrive de regarder le coffret de la série trôner fièrement sur mon étagère, et je peux dire aujourd'hui que la série m'a apporté des choses, comme être à l'aise avec la sexualité dans son ensemble et pas porter de jugements lorsque j'entends mes amis me rapporter leurs histoires. Au contraire, j'ai juste envie de commander un Cosmopolitan et d'écouter leurs frasques.
Il m'arrive régulièrement de me refaire les épisodes, et oui la série a des défauts majeurs, est peut-être trop légère mais je ris comme la première fois. J'encenserai toujours Sex and the City et ces 4 femmes parce qu'elles nous ressemblent, quoiqu'on en dise. Sex and the City a osé, a libéré les moeurs des femmes, et a décomplexé leur sexualité.
Bisous pétillants,
KarelIl m'arrive régulièrement de me refaire les épisodes, et oui la série a des défauts majeurs, est peut-être trop légère mais je ris comme la première fois. J'encenserai toujours Sex and the City et ces 4 femmes parce qu'elles nous ressemblent, quoiqu'on en dise. Sex and the City a osé, a libéré les moeurs des femmes, et a décomplexé leur sexualité.
Bisous pétillants,
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